Dimanche 14 juin

Lecture: Zacharie 5; 2 Corinthiens 2

La réaction de Dieu à la condition déchue de son peuple

Notre manière de nous représenter Dieu doit changer ! Certains pensent qu’il est tellement aimant qu’il ne se fâche jamais, qu’il est tolérant et accepte tout. Mais la Bible parle aussi de la colère de Dieu. Ne croyons-nous pas cela ? N’attendons pas qu’il manifeste sa colère. Dans Esaïe, nous voyons que sa colère va si loin qu’à la fin, presque tout est dévasté.

Lisons les versets 10 à 15 d’Esaïe 1. Nous devrions lire la Parole lentement, afin qu’elle nous impressionne profondément et que l’Esprit puisse écrire ces paroles sur notre cœur. Si nous la lisons trop vite, nous ne laissons même pas au Saint-Esprit le temps d’écrire la première phrase que nous sommes déjà arrivés à la dernière ! « Ecoutez la parole de l’Eternel, chefs de Sodome ! Prête l’oreille à la loi de notre Dieu, peuple de Gomorrhe ! (…) Mon âme hait vos nouvelles lunes et vos fêtes ; elles me sont à charge ; je suis las de les supporter. Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux ; quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas : vos mains sont pleines de sang » (Es. 1:10-15). Si nous sommes malades et ne nous laissons pas traiter, la maladie risque de finir par devenir incurable. A l’Eglise à Thyatire, le Seigneur dit : « Voici, je vais la jeter sur un lit (ou : un lit de malade) » (Apoc. 2:22). C’est un avertissement très fort.