Jeudi 17 décembre

Lecture: Deutéronome 18; Jean 7

Dans Apocalypse 14:3, il est dit: « Et ils chantaient un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre êtres vivants et les vieillards. Et personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n'est les cent quarante-quatre mille, qui avaient été rachetés de la terre. » A ce moment-là, il sera trop tard pour apprendre à chanter ce cantique. Ne pensons pas que ce soit facile. Le verset dit que personne ne peut l’apprendre, sauf les prémices. La réalité des choses spirituelles doit s’apprendre. Elle ne vient pas automatiquement. Si nous ne nous préoccupons pas aujourd’hui d’apprendre à vivre par le Seigneur, si nous disons: « Oh! C’est trop difficile, personne ne peut y arriver », si nous nous donnons toutes sortes d’excuses, si nous ne nous exerçons pas aujourd’hui à vivre par l’Esprit, nous n’allons pas apprendre ce cantique.

Dans la vie, rien n’est facile. Croyez-vous que la réalité spirituelle soit facile à gagner si on ne s’exerce pas? Nous pouvons entendre une vérité et en parler entre nous, mais cela ne signifie pas encore qu’elle est devenue notre expérience. Pour l’expérimenter, il nous faut nous approcher du Seigneur, nous consacrer à lui, nous charger de notre croix et invoquer son nom. Si nous n’apprenons pas à faire cela, nous ne gagnerons pas la réalité de Christ (Phil. 3:8). Pour devenir ingénieur, il faut apprendre beaucoup de choses, étudier, et ensuite acquérir quelques années d’expérience. Si quelqu’un veut devenir médecin, il devrait étudier pendant de longues années et réussir beaucoup d’examens. Puis, il faut peut-être encore se spécialiser et accumuler beaucoup de pratique. Pensez-vous que les choses spirituelles soient faciles? Cela demande notre engagement, notre exercice journalier: « Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous. Veille sur toi-même et sur ton enseignement; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t'écoutent. » (1 Tim. 4:15-16).