Vendredi 11 juin

Lecture: 1 Chroniques 9; Apocalypse 13

Dans cette lettre à l’Eglise à Ephèse, nous voyons que cette Eglise avait beaucoup de bonnes choses : son travail, sa persévérance, le fait qu’elle ne supportait pas les méchants et mettait les faux apôtres à l’épreuve, qu’elle ne s’était pas lassée et avait souffert à cause du nom du Seigneur. Dans toutes ces choses, elle avait la meilleure note. Mais comme nous le savons tous, dans toute formation, on ne peut pas se contenter de bien réussir dans les matières qui n’ont qu’un faible coefficient. Dans beaucoup de « matières », le Seigneur donne une excellente note à l’Eglise à Ephèse. Toutefois, il doit lui dire : « Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour » (Apoc. 2:4). Cela correspond à ce que Paul a écrit dans 1 Corinthiens 13 : « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas l'amour, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas l'amour, cela ne me sert à rien » (13:1-3). A quoi servent nos paroles s’il n’y a pas d’amour ? Même si nous avons toute la connaissance, toute la foi au point que nous pouvons transporter des montagnes, sans l’amour, nous ne sommes rien. Si nous sommes capables de transporter les montagnes, le Seigneur attend de nous que nous soyons aussi capables d’aimer.

Le Seigneur n’a pas dit à l’Eglise à Ephèse qu’elle avait perdu son premier amour, mais qu’elle l’avait abandonné. C’est notre propre responsabilité, et nous ne pourrons pas dire : « C’est à cause de tel autre frère. » Si nous n’aimons plus le Seigneur autant qu’avant, c’est parce que nous avons abandonné notre premier amour !