Samedi 10 juillet

Lecture: 2 Chroniques 9; Matthieu 20

L’or, les vêtements blancs et le collyre, ces trois choses que nous devons acheter du Seigneur (Apoc. 3:18) sont reliées les unes aux autres. Nous ne pouvons pas dire que nous avons beaucoup d’or tout en marchant d’une manière charnelle ; si quelqu’un est devenu participant de la nature divine, il n’est pas possible qu’il vive chaque jour dans la chair, se dispute sans cesse et cause tellement de problèmes à l’Eglise. Si quelqu’un a de l’or, s’il en achète chaque jour, alors il a certainement aussi appris à marcher en Christ.

« Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie… Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne… Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône » (Apoc. 2:10; 3:11, 21). Le Seigneur nous dit aussi que nous recevrons la couronne de vie. Pas aujourd’hui ! La couronne est pour plus tard, mais aujourd’hui nous régnons déjà dans la vie. Nous ne régnons pas sur l’Eglise et sur les saints, mais sur nous-mêmes par sa vie sur nous-mêmes. Nous avons besoin de maîtrise de soi. N’essayons pas de régner sur les autres ! Alors, quand le Seigneur viendra, nous serons assis avec lui sur son trône. Nous recevrons aussi l’autorité sur les nations, et c’est seulement à ce moment-là que nous régnerons : « A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations. Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d'argile, ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père » (Apoc. 2:26-27). Voulons-nous recevoir cette récompense ?

A la fin, le Seigneur dit : « Celui qui vaincra héritera ces choses (ou : toutes choses); je serai son Dieu, et il sera mon fils » (21:7). C’est un merveilleux verset pour conclure. Tous ceux qui veulent vaincre et hériter toutes choses, doivent lire ce verset de tout leur cœur et de toute leur force. Que le Seigneur soit loué pour sa Parole, pour la révélation qu’il nous donne à tous dans l’Eglise.