Lundi 02 août

Lecture: 2 Chroniques 32; Marc 15

Quand on fonde quelque chose, cela est-il informe et vide (en hébreu : tohu-bohu, c’est-à-dire un chaos, un état résultant d’une destruction) ? Bien sûr que non ! L’Europe, par exemple, était un chaos vers la fin de la deuxième guerre mondiale – non pas un chaos dès le début, mais les destructions l’avaient dévastée. Dieu n’a pas planifié une œuvre merveilleuse pour la créer ensuite comme un chaos. Ce ne serait pas logique.

Dieu a soigneusement planifié la création de la terre et l’a admirablement fondée ; il a étendu le cordeau sur elle pour voir quelles devaient être sa largeur et sa profondeur. Dans ces conditions, comment pouvait-elle être informe et vide ? A l’origine, la terre était certainement très belle ; d’ailleurs, elle l’est encore aujourd’hui. Les étoiles du matin (des créatures angéliques) exultaient et tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie. Mais qui pourrait exulter et pousser des cris de joie quand tout est informe et vide ?

Ensuite, quelque chose est arrivé. Une rébellion éclata dans la création de Dieu. Satan se rebella contre Dieu. Dieu fut donc obligé de juger, et par suite de ce jugement, la terre devint informe et vide. Nous lisons quelque chose de semblable dans Jérémie 4:23-27. Là aussi, nous rencontrons l’expression « informe et vide », qui décrit également une situation découlant du jugement de Dieu. Car au verset précédent, il est dit : « Certainement mon peuple est fou, il ne me connaît pas ; ce sont des enfants insensés, dépourvus d’intelligence ; ils sont habiles pour faire le mal, mais ils ne savent pas faire le bien » (v. 22). Le jugement de Dieu en fut évidemment la conséquence, comme nous pouvons le lire aux versets 23-27 : « Je regarde la terre, et voici, elle est informe et vide… » 

En fait, seul le premier verset de Genèse 1 contient le récit de la création ; et les six jours qui suivent sont l’œuvre de restauration de Dieu et la continuation de sa création.