Jeudi 18 novembre

Lecture: Psaume 29; 2 Corinthiens 2

« Mais lorsqu’il plut à [Dieu]… de révéler en moi son Fils »
(Galates 1:15)

Même si je le pouvais, je n’échangerais pas ma place contre celle des disciples, même la place de ceux qui étaient présents sur la montagne de la Transfiguration. En effet, le Christ avec lequel ils ont vécu était limité dans le temps et dans l’espace. Etait-il en Galilée ? Il ne pouvait alors se trouver à Jérusalem. Etait-il à Jérusalem ? Les habitants de la Galilée l’y cherchaient alors en vain. Mais aujourd’hui, Christ n’est limité ni par le temps ni par l’espace, car il vit dans la puissance d’une vie éternelle, et il a plu au Père de le révéler à mon cœur. A l’époque, il était à leurs côtés de temps en temps ; mais aujourd’hui, il est avec moi à chaque instant. A l’époque, ils l’ont connu selon la chair : ils l’ont vu, ils l’ont touché, ils ont entretenu avec lui des rapports étroits. « Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière » ; aujourd’hui, je connais Christ en vérité, car je le connais comme Dieu a voulu que je le connaisse. Ne m’a-t-il pas donné l’esprit de sagesse et de révélation pour le connaître ?