«Attachez la victime avec des liens, amenez-la jusqu’aux cornes de l’autel ! »
(Psaumes 118 :27b)
Dans quel but les holocaustes étaient-ils placés sur l’autel de l’Eternel ? Ils l’étaient afin d’y être entièrement consumés. L’offrande, qui correspondait aux ressources du donateur, pouvait prendre la forme d’un taureau, d’un agneau ou d’une colombe, mais dans tous les cas, il devait s’agir d’un holocauste entièrement consumé par le feu. En effet, Dieu n’attend pas moins d’une entière consécration. L’autel revêt aujourd’hui une signification bien précise : il s’agit non d’entreprendre quelque chose pour Dieu, mais d’être pour lui. Non pas faire, mais être pour Dieu. Autrement dit, Dieu désire non pas nos œuvres, mais notre être. Contrairement aux sacrifices de l’Ancien Testament qui étaient immolés et intégralement consumés, le sacrifice du Nouveau Testament est un « sacrifice vivant » (Rom. 12 :1). L’autel implique l’offrande de nos vies à Dieu pour que celles-ci soient entièrement consumées tout en étant encore vivantes ; il nous appartient de rester vivants tout en étant consumés.