Dimanche 13 février

Lecture: Psaume 116; Jude

« Quelques-uns exprimèrent entre eux leur indignation : A quoi bon perdre ce parfum ? »
(Marc 14 : 4)

Qu’est-ce que le gaspillage ? Plusieurs définitions existent, mais on peut dire que gaspiller revient à donner plus que ce qui est nécessaire. Si un dollar suffit et que vous en donnez dix, c’est du gaspillage. Si vous pouvez conclure l’affaire avec un billet de cinquante et que vous en donnez mille, c’est du gaspillage. Si trois jours suffisent pour terminer un travail et que vous en passez cinq ou même sept, c’est du gaspillage. Gaspiller revient à donner beaucoup trop pour quelque chose qui ne le vaut pas. Si quelqu’un reçoit plus que la valeur qu’il accordait à l’objet, c’est qu’il y a eu gaspillage. Même les douze disciples ont estimé que le sacrifice de cette femme était excessif. Aux yeux de Judas, qui n’avait jamais appelé Jésus « Seigneur », tout ce qu’on déversait sur lui constituait évidemment un gaspillage, au même titre que notre don de nous-mêmes pour le service de Dieu est considéré comme pure perte par les gens du monde aujourd’hui. Pourtant rien ne nous a paru trop bon pour le Seigneur Jésus au moment où nos yeux se sont ouverts sur sa réelle valeur.