« Vous avez été rachetés ... par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache »
(1 Pierre 1 : 18b-19)
L’existence du péché a placé Dieu devant trois problèmes. En entrant en tant que désobéissance, le péché a premièrement provoqué une séparation entre Dieu et l’homme. Dieu n’a plus été en mesure d’avoir de la communion avec les êtres humains puisque quelque chose s’était interposé entre eux et lui. Ainsi, Dieu est le premier à relever le problème quand il dit : « Tous sont sous l’empire du péché » (Rom. 3 : 9). Puis c’est l’homme qui fait un constat : le péché en lui l’empêche d’avoir de la communion avec Dieu ; cette prise de conscience éveille en l’homme un sentiment de culpabilité. Ici, c’est l’homme lui-même qui, avec l’aide de sa conscience réveillée, dit : « J’ai péché » (Luc 15:18). Mais ce n’est pas tout. Comme l’existence du péché lui fournit la base de nous accuser dans nos cœurs, Satan fonctionne comme accusateur des frères (Apoc. 12:10) ; c’est alors lui qui met le doigt sur le problème en disant : « Tu as péché ».
Ainsi donc, pour nous racheter et pour nous ramener au dessein de Dieu, le Seigneur Jésus a dû entreprendre quelque chose par rapport à ces trois problèmes : le péché, la mauvaise conscience et notre mise en accusation par Satan. Le précieux sang du Seigneur Jésus a coulé pour beaucoup et a suffi à lui seul pour résoudre trois problèmes : il a satisfait Dieu, il nous a purifiés de nos péchés et il a totalement vaincu notre grand accusateur.