« Or si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révélera dans le feu »
(1 Corinthiens 3 : 12-13a)
Le bois, le foin, le chaume sont des matériaux bon marché, légers et périssables. En revanche, l’or, l’argent et les pierres précieuses sont chers, lourds, éternels. C’est ici que se trouve la clé de la pensée de Paul. Dieu ne se préoccupe pas seulement du travail qui a été réalisé, mais des matériaux qui ont été utilisés ; il marque une nette distinction entre l’ouvrier sérieux et celui qui n’est que superficiel. Les métaux lourds, l’or de la gloire divine, l’argent de son œuvre rédemptrice, tels sont les matériaux que Dieu apprécie. C’est ce que nous sommes et pas avant tout ce que nous prêchons, qui compte pour Dieu ; ainsi, les questions à se poser ne sont pas du genre : « Où se trouve le plus grand besoin ? » ni : « Quelles sont les idées et les ressources qui m’ont été transmises ? » ni encore : « Quelle est la mesure de mon action ? », mais : « Où Dieu se déplace-t-il en ce moment ? Christ est-il impliqué dans cette entreprise ? Quelle est la pensée de l’Esprit à ce sujet ? » Quand nous entreprenons une œuvre de cette nature, nous avons la garantie qu’elle survivra.