« L’Eternel vous a pris, et vous a fait sortir de la fournaise de fer de l’Egypte, afin que vous soyez un peuple qui lui appartienne en propre »
(Deutéronome 4 : 20)
Dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, la consécration est toujours en lien avec la rédemption. Ces deux expériences sont intimement liées et jamais l’une n’est mentionnée sans l’autre. L’apôtre Paul n’a pas attendu de se faire emprisonner ou de devenir martyr pour se consacrer à Dieu. C’est d’ailleurs lors de sa conversion, sur le chemin de Damas, qu’il s’est entièrement donné à Dieu. Du reste, Dieu n’a jamais eu l’intention que son peuple attende plusieurs années avant de se consacrer totalement à lui ; il n’a jamais envisagé que le don de soi intervienne après un temps de bénédiction particulière. Dieu a souhaité que son peuple lui appartienne dès qu’il le sauvait. Il me donne la rédemption et en retour me demande de m’offrir à lui. Je me donne à Dieu parce qu’il m’a accordé le magnifique don du salut.