« Tu attendras sept jours, jusqu’à ce que j’arrive auprès de toi et que je te dise ce que tu dois faire »
(1 Samuel 10 : 8b)
Saül a été testé sur deux points : la foi et l’obéissance. Dans la situation critique qui nous est relatée au chapitre 13 de 1 Samuel, la question sous-jacente était celle-ci : sa foi lui permettrait-elle de s’attendre à Dieu ? Si vous êtes poussé dans vos derniers retranchements et que tout vous incite à faire quelque chose, vous saurez si vous êtes charnel ou spirituel ; c’est le test. « Tu attendras... jusqu’à ce que j’arrive. » Le Seigneur peut-il compter sur nous, sachant que nous ne précipiterons pas les choses avant que n’ait sonné l’heure qu’il a choisie ?
Puis au chapitre 15, nouveau coup de théâtre : Saül, qui avait reçu l’ordre de dévouer par interdit tout ce qui appartenait à Amalek, a pourtant épargné des brebis dont le bêlement a fini par mettre en lumière sa désobéissance... d’ailleurs, ce sont souvent des choses bien futiles qui nous trahissent ! Saül a été tenté de séparer le bon du mauvais bétail, comme s’il voulait présenter à Dieu ce qu’il y a de « bon » dans l’homme. Or, il n’y a pas d’alternative à l’obéissance. Saül a néanmoins protesté en disant qu’il avait « observé la parole de l’Eternel ». Le cœur de l’homme est trompeur ! Ne nous attendons pas à ce que « la voie de Saül » aille en s’améliorant. Dieu veut obtenir quelque chose qui soit absolument nouveau, totalement différent. Il cherche un homme qui mette de côté ses propres jugements et qui se laisse gouverner par les cieux. « Et maintenant ton règne ne durera point... L’Eternel s’est choisi un homme selon son cœur. »