« Voici, je suis avec toi… car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie exécuté ce que je te dis »
(Genèse 28 : 15)
A Béthel, Dieu n’a adressé aucune parole de reproche à Jacob malgré son état spirituel déplorable. Nous, nous l’aurions certainement réprimandé avec vigueur ! Et Dieu est saint, il n’aimait pas du tout les tromperies de Jacob ; il ne lui a pourtant fait aucun reproche. A quoi cela aurait-il servi ? Jacob ne pouvait pas se changer, et Dieu ne l’a donc pas exhorté dans ce sens-là. Pourtant, Dieu était capable de réaliser ce que Jacob ne pouvait faire, et ses paroles révèlent sa fidélité : « Je ne t’abandonnerai point, que je n’aie exécuté… » Il savait que son serviteur ne pouvait échapper à sa main, et que le Jacob qui retournerait des années plus tard à Béthel serait un homme très différent. « Voici, je suis avec toi. » C’est là notre réconfort.