Le prix que nous devons payer pour notre salut quotidien est de renier notre moi. Le Seigneur a dit : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive » (Luc 9:23). Il ne s’agit pas ici du salut de la condamnation éternelle, car celui-ci s’obtient par la foi et la grâce. Sitôt qu’une personne croit en Jésus-Christ, elle est sauvée et née de nouveau, c’est le don de Dieu. Le salut commence par la foi et s’obtient par la grâce, et non par des œuvres, car Christ lui-même a accompli l’œuvre de la rédemption. Mais après le salut le Seigneur doit encore beaucoup opérer en nous. Il accomplit cette œuvre durant cet âge, l’âge de la grâce, par sa vie en nous, par les circonstances, par la mort et la résurrection, par les souffrances, mais aussi par notre joie dans le Seigneur. Dans notre être naturel, nous ne pouvons pas être édifiés dans la maison de Dieu ; nous ne pouvons pas être assemblés les uns aux autres. Mais si nous sommes prêts à nous donner au Seigneur et à collaborer avec lui pour son œuvre de transformation en nous, alors il pourra y parvenir. Mais il ne nous y contraint pas.