Vendredi 17 février

Lecture: Genèse 35; Jean 20

Apprenons à ne pas dépendre de nos sentiments qui varient comme les caprices du temps! Souvenons-nous que depuis le moment où nous avons demandé au Seigneur d’entrer en nous, il vit dans notre esprit et sera avec nous chaque jour. « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mat. 28: 20). Même si nous nous trouvons dans une situation difficile, souvenons-nous qu’il est toujours avec nous: « Ne crains rien, car je suis avec toi; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante » (Es. 41: 10).

Chaque matin, quand nous nous réveillons et que le Seigneur nous paraît peut-être éloigné, souvenons-nous qu’il vit en nous. Nous pouvons par exemple prier avec un verset comme celui-ci: « Vous l’aimez sans l’avoir vu, vous croyez en lui sans le voir encore, vous réjouissant d’une joie merveilleuse et glorieuse » (1 Pie. 1: 8). Disons-lui: « Seigneur, je ne te vois pas, mais je sais que tu vis en moi. Je t’aime sans t’avoir vu et je crois en toi sans te voir encore ». Cette prière va fortifier notre foi et nous aider à vivre avec la conscience que le Seigneur vit toujours en nous.

Paul était animé d’un zèle excessif pour les traditions de ses pères (Gal. 1: 14) et pensait qu’il devait persécuter les chrétiens et les mettre en prison. Mais un jour, en chemin vers Damas, le Seigneur lui est apparu et lui a dit: « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? » (Actes 26: 14). Il réalisa alors que le Seigneur était ressuscité et qu’il vivait dans les chrétiens. En les persécutant, il persécutait en fait le Seigneur qui vivait en eux. (Gal. 1: 15-16). Le Seigneur est le véritable trésor qui demeure en nous dans tout ce que nous faisons: « Nous portons ce trésor dans des vases de terre » (2 Cor. 4: 7). Si nous développons cette conscience, cela aura un grand effet sur notre marche journalière.