« Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent » (Eph. 4 :29). « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun » (Col. 4 :6).
Nous devons exercer notre foi lorsque nous nous parlons les uns aux autres. Nos paroles doivent communiquer la grâce pour l’édification des croyants, mais elles doivent aussi être assaisonnées de sel, pour agir contre la chair et la corruption de ce monde. Et comme chrétiens, il nous faut être réalistes. Nous sommes dans un monde corrompu, nous avons encore notre chair de péché et cependant, nous vivons en tant qu’enfants de Dieu rachetés, dans la foi en une glorieuse espérance. Evitons donc de nous dire n’importe quoi et apprenons au contraire à exprimer par la foi des paroles pleines de grâce et de vérité, afin de communiquer une grâce à tous ceux qui nous entendent. C’était aussi l’attitude de Paul quand il écrivait la deuxième Epître aux Corinthiens : « Et comme nous avons le même esprit de foi qui est exprimé dans cette parole de l’Ecriture : J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé ! nous aussi, nous croyons, et c’est pour cela que nous parlons » (2 Cor. 4 :13).
Le modèle concernant le terrain de l’Eglise est scellé par le Seigneur dans le livre de l’Apocalypse : les sept chandeliers d’or représentent un principe établi par Dieu, un modèle et un enseignement divins (Apoc. 1 :10-12, 20). Le terrain de l’Eglise est nécessaire pour que l’unité pratique de l’Esprit soit conservée dans l’Eglise.