Si quelqu’un avait l’audace de réviser l’Evangile de Matthieu, il n’en resterait pas grand-chose, en fin de compte ; pour commencer, il retirerait le premier chapitre, parce qu’il le trouverait ennuyeux. Il supprimerait aussi le chapitre 23 et tous les versets où le Seigneur traite les pharisiens de race de vipères. Il supprimerait aussi les passages qui parlent des fautes de Pierre, en particulier celui où le Seigneur Jésus lui a dit : « Arrière de moi, Satan » (Mat. 16:23). Que nous resterait-il à la fin ? Certains ôteraient même l’Epître de Jacques, jugée trop sévère, et peut-être même celle de Jude (sauf les deux derniers versets ).
Cette attitude n’est pas le chemin de Dieu ! Tous ces passages, comme toute parole qui sort de sa bouche, sont importants et nécessaires pour nous. C’est la vérité. Malheureusement, notre nature déchue et notre chair s’expriment quand nous parlons, et c’est pourquoi nous avons besoin d’être transformés.