« Dieu se lève, ses ennemis se dispersent,
et ses adversaires fuient devant sa face »
(Psaume 68:2)
Le début du Psaume 68 fait référence à Moïse qui s’adressait ainsi à Dieu quand l’arche de l’alliance partait à la tête du peuple : « Lève-toi, Eternel ! et que tes ennemis soient dispersés ! » (Nomb. 10:35). De même aujourd’hui, nous pouvons prier comme Moïse et David : « O Dieu, lève-toi ». Notre Seigneur victorieux est assis sur son trône et voudrait voir son Eglise croître. Il désire la conduire de l’avant, il veut établir son royaume sur terre, et c’est la fonction de l’Eglise de reconquérir la terre, dont la domination appartient à Dieu.
« Mais les justes se réjouissent… » (v. 4). En Christ, nous avons été justifiés et nous sommes ces justes qui pouvons nous réjouir de sa victoire sur Satan, le monde, le péché et toutes choses négatives (Col. 2:14-15). Cette joie va encore augmenter quand nous nous consacrerons à lui pour « frayer le chemin à celui qui s’avance à travers les plaines » (v. 5).
« Le père des orphelins, le défenseur des veuves, c’est Dieu dans sa demeure sainte » (v. 6). Nous sommes appelés à participer à l’avancement de son œuvre, à sa victoire, et pourtant il nous arrive encore d’être faibles, comme sans défense, comme un orphelin ou une veuve. Mais notre Dieu est le père des orphelins et le défenseur des veuves, c’est-à-dire qu’il s’occupe des faibles ! Il n’avance pas sans se soucier de ceux qui ne pourraient pas suivre. C’est même avec ceux qui ne se sentent pas capables qu’il désire avancer ; et pourtant, nous pensons si souvent que nous devons être forts pour participer à sa victoire !