« Eternel ! je cherche en toi mon refuge :
Que jamais je ne sois confondu »
(Psaume 71 :1)
Que nous soyons jeunes, ou que nous soyons plus avancés en âge comme le psalmiste dans le Psaume 71, le combat est toujours le même : « Mon Dieu, délivre-moi de la main du méchant… » (v. 4), « Ne me rejette pas au temps de la vieillesse » (v. 9). L’ennemi est toujours là et notre chair aussi, avec en plus les faiblesses du corps qui augmentent.
Qu’il est bon alors d’avoir la même attitude que le psalmiste ! Il se souvient que depuis sa jeunesse, Dieu a été sa confiance et son espérance (v. 5, 17). Il sait qu’il a été sous la protection de Dieu dès sa naissance. Paul avait aussi cette confiance quand il écrivait aux Galates : « Mais, lorsqu’il plut à celui qui m’avait mis à part dès le sein de ma mère… » (Gal. 1 :15). Le psalmiste a confiance dans le Dieu vivant et a cette assurance qu’il le délivrera de ses ennemis, en particulier dans sa vieillesse.
Pourtant, nous oublions si vite comment Dieu nous a portés au travers de tous nos problèmes. Certains croyants ont un bon départ dans leur vie chrétienne et se consacrent même pleinement au Seigneur ; pourtant, quand surviennent des difficultés, ils abandonnent tout ce que le Seigneur leur a donné. En particulier ceux qui sont plus âgés ont besoin de ce Psaume comme souvenir (v. 16), mais aussi tous ceux qui sont dans la vie active. Dans tous les cas, n’oublions pas que le combat pour le plan de Dieu ne cessera pas jusqu’à ce que le Seigneur revienne. Et s’il retarde ce jour, notre zèle et notre amour doivent rester les mêmes.