« Mon âme soupire et languit après les parvis de l'Eternel,
mon cœur et ma chair poussent des cris vers le Dieu vivant »
(Psaume 84:3)
Le Psaume 84 est plein d'amour et d’humilité; il est dédié aux fils de Koré, à ceux qui n'ont pas suivi leur père dans sa rébellion. Il existe en nous une partie précieuse qui n'est pas rebelle, où nous sommes un avec Dieu; c'est notre esprit régénéré (Jean 3:6). Là, nous voyons combien l'Eglise est glorieuse, et nous pouvons être pleinement consacrés. Le verset 4 évoque les passereaux, des oiseaux dont on s'occupe habituellement peu; ne nous prenons pas pour des gens plus importants que des passereaux, sinon nous introduirons des problèmes dans la maison de Dieu (cf. 1 Cor. 1:26).
« Tes autels, Eternel… » (v. 4) : dans le parvis, on rencontre un autel d’airain pour la purification et la consécration, et à l'intérieur de la tente un autel d’or pour offrir des parfums. Dieu attend notre consécration volontaire. Le feu de l'autel des holocaustes ne devait jamais s'éteindre; ainsi en est-il de notre consécration! Mais nous entrons aussi dans une expérience plus profonde de communion avec le Seigneur, à l'autel des parfums. Réjouissons-nous des richesses de la Parole et offrons-les dans la prière comme un parfum agréable au Père !
Une prière pleine d'encens, pleine d'expériences de Christ, est précieuse pour le Seigneur. Le verset 6 parle de notre cœur, qui contient un chemin divin nous conduisant toujours à Sion au trône de Dieu. Soyons prêts à traverser des tribulations pour que le Seigneur obtienne un fruit magnifique de sa vigne (v. 7-11); les larmes peuvent devenir des sources ! Notre Dieu est comme un soleil qui nous protège et nous donne sa gloire; ne recherchons pas la gloire des hommes! (v. 11-13).