« J’aime l’Eternel, car il entend ma voix, mes supplications ;
car il a penché son oreille vers moi ;
et je l’invoquerai toute ma vie. »
(Psaume 116 :1)
Seule une personne qui connaît bien le Seigneur, qui l’aime et a l’habitude de se confier en lui, peut déclarer : « J’aime l’Eternel ». Notre Dieu n’est pas une idole morte qui ne réagit pas et ne penche pas son oreille vers nous. Notre Dieu est vivant – il parle et il nous écoute, et cela même quand les liens de la mort nous environnent (v. 2-3). Dans toutes les situations, nous pouvons invoquer son nom avec l’assurance qu’il nous écoute! Il garde les simples (v. 6). Cette assurance nous permet de parler à notre âme et de lui dire : « Mon âme, retourne à ton repos » (v. 7). Nous poursuivons alors notre marche devant l’Eternel (v. 9).
Le psalmiste déclare une triste vérité : « Tout homme est trompeur » (v. 11). Cela implique que seul le Seigneur n’est pas trompeur. C’est la raison pour laquelle, nous pouvons nous confier pleinement en lui. Le psalmiste déclare ensuite : « Comment rendrai-je à l’Eternel tous ses bienfaits envers moi ? J’élèverai la coupe des délivrances et j’invoquerai le nom de l’Eternel ; j’accomplirai mes vœux envers l’Eternel, en présence de tout son peuple » (v. 12-14). Ce Psaume était chanté après avoir pris le repas de la Pâque. Nous savons que la Pâque a été remplacée par la Table du Seigneur (Luc 22 :14, 19). Après avoir pris part à la Table du Seigneur, nous pouvons, nous aussi, renouveler nos vœux en présence de toute l’assemblée. C’est chaque fois une occasion de lui offrir « un sacrifice d’actions de grâces » et de nous consacrer nouvellement dans sa maison (Ps. 116 :17-19).