Le roi Achaz est effrayé en apprenant que le roi de Syrie, allié au roi d’Israël, monte contre Jérusalem pour l’assiéger. L’Eternel envoie alors Esaïe pour lui dire : « Sois tranquille, ne crains rien et que ton cœur ne s’alarme point » (v. 4). Même si ces deux rois sont plus forts, ils ne doivent être considérés que comme des tisons fumants. Dieu lui annonce par Esaïe que cela n’arrivera pas (v. 7-8). Toutefois, il l’avertit : « Si vous ne croyez pas, vous ne subsisterez pas » (v. 9).
L’Eternel fait dire à Achaz : « Demande en ta faveur un signe à l’Eternel » (v. 11), mais celui-ci refuse son offre. Dieu lui donne alors un signe qui aura un double accomplissement : « la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel… avant que l’enfant sache rejeter le mal et choisir le bien, le pays dont tu crains les deux rois sera abandonné» (v. 14-16). Ce signe commença à s’accomplir lorsqu’on annonça à Achaz qu’une jeune fille avait enfanté un fils et qu’elle lui avait donné le nom d’Emmanuel. Et en effet, avant que cet enfant sache rejeter le mal et choisir le bien, le pays des deux rois dont Achaz avait peur avait été abandonné. 700 ans plus tard, ce signe eut un deuxième accomplissement : la vierge Marie enfanta le véritable Emmanuel – « Dieu avec nous » (Mat. 1 :23).
Achaz aurait dû mettre sa confiance en l’Eternel, mais il refusa et préféra compter sur le secours du roi d’Assyrie. En fin de compte, le roi d’Assyrie allait amener la désolation dans le pays. Les ronces et les épines allaient remplacer les vignes et les cultures (v. 21-25). Apprenons plutôt à nous confier dans le Seigneur.