En prononçant un cinquième « malheur », l’Eternel met son peuple en garde contre la vanité et le danger de « descendre » en Egypte pour y chercher du secours, et de s’appuyer sur « des chevaux », plutôt que de chercher l’Eternel et de regarder vers lui (v. 1). Ce qui rendait l’alliance d’Israël avec l’Egypte d’autant plus problématique, c’est le fait que, dans la foulée, il se détournait du Seigneur.
C’était insensé de chercher la protection de l’Egypte, car « l’Egyptien est homme et non Dieu… Le protecteur chancellera, le protégé tombera, et tous ensemble ils périront » (v. 3). Le roi Ezéchias suivit le conseil d’Esaïe et eut la sagesse de choisir de dépendre du Seigneur et non de la force humaine (2 Chron. 32 :7-8). « Comme un lion », Dieu est toujours prêt à « descendre pour combattre sur la montagne de Sion… Comme des oiseaux déploient les ailes sur leur couvée, ainsi l’Eternel des armées étendra sa protection sur Jérusalem ; Il protégera et délivrera, il épargnera et sauvera » (v. 4-5).
Le prophète appelle les enfants d’Israël à se repentir et à rejeter les idoles pour revenir à l’Eternel dont ils se sont profondément détournés (v. 6-7). Aussi bien dans un avenir proche que dans un avenir lointain, Jérusalem allait être le quartier général de Dieu à partir duquel il infligerait son châtiment à l’Assyrien puis aux nations ennemies : « Et l’Assyrien tombera… et ses chefs trembleront devant la bannière, dit l’Eternel, qui a son feu dans Sion et sa fournaise dans Jérusalem »(v. 8-9). « Son feu » représente Dieu lui-même, prêt à ravager les ennemis de Jérusalem.