Des hommes comme Jérémie et Ezéchiel étaient des sentinelles spirituelles, chargées d’avertir le peuple de « l’épée » dont Dieu le frapperait, afin de lui donner l’occasion de s’y préparer et de se mettre en sécurité. Une fois que la sentinelle avait accompli son devoir, chacun était responsable de sa réponse aux avertissements de Dieu : chacun peut choisir de mourir sous le châtiment ou de vivre comme un homme qui a prêté attention à l’avertissement et s’est repenti. Ezéchiel avait été une « sentinelle » fidèle et obéissante. Si un prophète appelait à la repentance, il échappait au jugement (v. 9). En revanche, celui qui négligeait de transmettre ce message devait en être tenu pour responsable (v. 8). Dieu n’éprouvait aucun plaisir à voir les méchants mourir à cause du péché, mais désirait les voir se repentir et vivre : « Convertissez-vous et vous vivrez » (v. 10-11).
Dieu avait averti son peuple à plusieurs reprises et l’avait appelé à la repentance, mais comme il avait refusé d’écouter, le jugement avait fini par tomber sur Jérusalem et la ville avait été prise (v. 21).
L’accomplissement des prophéties d’Ezéchiel l’avait rendu brusquement populaire. Les moqueries avaient été remplacées par une appréciation pour les paroles du prophète. On aimait l’entendre, on appréciait son éloquence (v. 30-32). Mais celui qui ne fait qu’écouter la parole sans la mettre en pratique se séduit
lui-même (Jacq. 1 :22-25). Ne nous bornons pas à apprécier la parole que nous entendons, mais veillons à l’appliquer dans notre vie journalière.