L’ennemi va fondre « comme un aigle sur la maison de l’Eternel » parce qu’ils ont violé son alliance et transgressé sa loi (v. 1). Ils crieront vers lui, pensant qu’ils peuvent conserver leurs idoles tout en ayant recours à lui (v. 2). Ils ont établi des rois et des chefs sans se référer à lui (v. 4). Ils ont rejeté son autorité. Et Dieu doit déclarer : « Jusqu’à quand refuseront-ils de se purifier ? » (v. 5). « Puisqu’ils ont semé du vent, ils moissonneront la tempête » (v. 7). La moisson en Israël sera donc un jugement de destruction, plutôt qu’une récolte. « Ils n’auront pas un épi de blé ; ce qui poussera ne donnera point de farine, et s’il y en avait, des étrangers la dévoreraient » (v. 7). Israël était devenu « comme un vase qui n’a pas de prix » (v. 8). « Comme un âne sauvage », il s’était entêté à demander de l’aide aux nations étrangères, au lieu de s’appuyer sur Dieu. Il avait fait « des présents pour avoir des amis » (v. 9), mais ces « amis » allaient être utilisés par Dieu pour châtier son peuple. En fin de compte le roi d’Assyrie allait déporter Israël dans son pays. Le grand péché d’Ephraïm demeurait l’idolâtrie. Il avait multiplié les autels pour offrir des sacrifices aux faux dieux. Toutefois, il prétendait continuer à présenter des offrandes à Dieu. Mais Dieu ne pouvait que déclarer : « L’Eternel n’y prend point de plaisir. » Et il allait conduire son peuple en captivité dans sa nouvelle « Egypte » (v. 13). Moins idolâtre qu’Israël, Juda multipliait toutefois le recours aux moyens défensifs humains, en construisant des villes fortes (v. 14), au lieu de se tourner vers l’Eternel. Le jugement allait aussi l’atteindre, mais à un moment différent.