Ephraïm, représentant les dix tribus du nord d’Israël, n’est pas droit envers Dieu. Il use de tromperie et de mensonge, en oubliant Dieu pour s’allier aux nations idolâtres de l’Assyrie et de l’Egypte (v. 1-2). L’Eternel est aussi en contestation avec Juda, représentant les deux tribus du sud d’Israël. Juda est assimilé à Jacob qui pour sa conduite avait dû être puni par Dieu. Déjà dans le sein maternel, il saisissait le talon de son frère et dans sa vigueur, il lutta avec Dieu (v. 3-4). Mais sa victoire consista à pleurer (se repentir) et à lui adresser des supplications (prier). La repentance et la prière nous conduisent dans la victoire et permettent à Dieu de nous parler et de changer notre nom en « Israël » qui signifie « prince de Dieu ». Pour que Juda puisse être rétabli, il devra lui aussi connaître une véritable conversion, comme Jacob à Péniel où il fut touché à la hanche et se mit à boiter, ce qui devint le secret de sa force. Sa communion avec Dieu fut restaurée à Béthel, une fois que lui et sa maison se furent purifiés des idoles. Juda devra pour cela revenir à son Dieu, garder la piété et la justice et espérer toujours en son Dieu (v. 7).
Le prophète Osée revient ensuite à Ephraïm qui a dans sa main de fausses balances, mais qui par orgueil ne veut pas reconnaître son véritable état (v. 8-9). Cependant, Dieu témoigne de sa miséricorde et lui promet de lui accorder à nouveau des jours de fête (v. 10). Il continue à lui parler par des prophètes (v. 11). Il lui rappelle que c’est par un prophète qu’il fit monter Israël hors d’Egypte. Malheureusement, le peuple répond en irritant amèrement l’Eternel (v. 15). Que le Seigneur nous préserve d’abuser de sa patience et de sa miséricorde !