La prophétie de Joël est « la parole de l’Eternel » (v. 1). Elle s’adresse aux habitants de Jérusalem et de Juda, mais son message a une portée pour tous les temps. Joël fait référence à une invasion de sauterelles qui ont tout dévasté sur leur passage. Les sauterelles peuvent dévorer toute plante verte sur des milliers d’hectares, en laissant le sol comme brûlé. Il ne s’agissait pas seulement d’un cataclysme naturel, mais les quatre vagues successives de sauterelles devaient servir d’avertissement non seulement au peuple de Dieu au temps du prophète Joël, mais également aux générations suivantes et aux croyants de tous les temps. Puissions-nous recevoir cet avertissement pour nous-mêmes, aujourd’hui !
La dévastation subie par le pays devait amener le peuple à se réveiller. La vigne était dévastée, le figuier dépouillé et les offrandes et libations disparaissaient de la maison de l’Eternel (v. 7-9). Si nous laissons « des sauterelles » dévorer notre vie spirituelle, notre temps consacré à la lecture de la Parole, à la prière et aux réunions, nous serons progressivement appauvris, les critiques remplaceront les louanges et nous n’aurons plus d’offrandes spirituelles à apporter aux réunions. En fin de compte, nous serons nous-mêmes dévorés par l’amertume et l’Eglise sera dévastée par une succession d’invasions « de sauterelles ». Heureusement que le chapitre 2 nous annonce que Dieu est miséricordieux et peut nous envoyer à nouveau la bénédiction s’il trouve chez nous une véritable repentance.