Au chapitre précédent, Michée a annoncé que le peuple sera conduit en captivité (1 :15-16). Maintenant, il en révèle les causes profondes : « ceux qui méditent l’iniquité et qui forgent le mal sur leur couche ! Au point du jour ils l’exécutent » (2 :1). Si nos pensées sont occupées jusque sur notre couche, par l’iniquité et le mal, nous finirons par les exécuter ! Il peut s’agir de convoitises comme de jalousies (v. 2). Mais on ne se moque pas de Dieu ! N’oublions pas ce qu’il a déclaré : « Voici, je médite contre cette race un malheur » (v. 3).
Le malheur va venir sur le pays parce qu’on ne laisse pas les fidèles prophètes annoncer la parole de Dieu. On leur dit : « Ne prophétisez pas » (v. 6). Et le Seigneur répond : « Oses-tu parler ainsi, maison de Jacob ? » (v. 7). C’est depuis longtemps qu’on traite en ennemi les fidèles du peuple de Dieu (v. 8). Et quelqu’un qui ne professe pas la vérité est même considéré comme un prophète (v. 11). Quelle aberration ! Et pourtant cela arrivait au temps de Michée et peut arriver parmi nous! C’est ce qui amène le jugement de Dieu et la dispersion !
Mais Dieu n’abandonne jamais son dessein. Il déclare : « Je te rassemblerai tout entier, ô Jacob ! Je rassemblerai les restes d’Israël, je les réunirai comme les brebis d’une bergerie » (v. 12). Cela sera pleinement le cas lors de la deuxième venue du Seigneur. Il sera alors le Roi de son peuple et marchera à sa tête (v. 13). Apprenons déjà aujourd’hui à le connaître comme notre Berger et notre Roi !