Le chapitre 6 présente l’image impressionnante d’un tribunal où le Seigneur confronte son peuple qui porte contre lui des accusations non justifiées. Dieu n’a pas peur qu’on l’accuse, mais Israël doit pouvoir justifier ses accusations. Dieu fait appel à des témoins qui ont tout vu : les montagnes, les collines et les solides fondements de la terre (v. 1-2). Dieu n’évite pas les reproches, mais son peuple doit apporter des preuves : « Mon peuple, que t’ai-je fait ? En quoi t’ai-je fatigué ? Réponds-moi ! » Mais son peuple n’a pas de preuves valables à fournir ! C’est malheureusement ce qui arrive trop souvent: on porte des accusations contre des frères, on les répète de maison en maison, sans preuves véritables et on infecte de cette manière la maison de Dieu, ce qui amène le jugement du Seigneur et la désolation !
C’est comme si Dieu demandait : quel est mon crime ? Est-ce de vous avoir sauvés de l’Egypte ? Est-ce de vous avoir secourus dans le désert par Moïse, Aaron et Marie (v. 4). Est-ce d’avoir changé la malédiction en bénédiction alors que Balak voulait vous maudire ? (v. 5). Le peuple doit reconnaître que ses accusations ne sont pas fondées, mais qu’il est lui-même coupable d’ingratitude! Que doit-il faire maintenant ? Apporter des milliers de béliers ? (v. 6-7). Non ! Michée déclare au peuple : « Et ce que l’Eternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde et que tu marches humblement avec ton Dieu » (v. 8). Apprenons tous à être justes dans notre marche, miséricordieux face aux autres et humbles devant Dieu !