La cinquième vision concerne Zorobabel, un autre conducteur du peuple. Les conducteurs doivent non seulement expérimenter d’être revêtus d’habits de fête, mais ils doivent être remplis du Saint-Esprit. Zacharie regarde le chandelier d’or et voici qu’il est surmonté d’un vase pour assurer une alimentation permanente d’huile par l’intermédiaire de sept conduits qui atteignent les lampes (v. 2). Et il y a près de lui deux oliviers, « l’un à la droite du vase et l’autre à sa gauche » (v. 3). Les deux oliviers sont reliés au vase par « deux rameaux d’oliviers qui sont près des deux conduits d’or d’où découle l’or » (v. 12). Les deux rameaux « sont les deux oints qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre » (v. 13), Zorobabel et Josué. Le chandelier symbolise Israël. Aujourd’hui, chaque Eglise dans chaque localité est appelée à assumer ce rôle, le Seigneur ayant fait de nous des rois et des sacrificateurs – un sacerdoce royal (1 Pie. 2 :5, 9).
La vision du chandelier devait encourager Zorobabel à se confier entièrement dans le Seigneur pour achever la reconstruction de la maison de Dieu, ni par la puissance ni par la force, mais par son Esprit. Aucune force, aucune énergie purement humaine ne pouvait suffire à mener cette tâche à terme. Même une « grande montagne » ne pouvait faire obstacle à Zorobabel. Elle serait « aplanie ». Et en fin de compte il allait poser la pierre finale, la pierre de faîte. C’est en effet ce qui arriva : « Et les anciens des Juifs bâtirent avec succès, selon les prophéties d’Aggée, le prophète, et de Zacharie, fils d’Iddo, ils bâtirent et achevèrent d’après l’ordre de Dieu » (Esd. 6 :14).