Mardi 16 décembre

Lecture: Nombres 17; Jean 13

« ... il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le recherchent »
(Hébreux 11 : 6, Darby)

La foi véritable repose sur trois faits qui concernent Dieu : il est capable (Matthieu 9 : 28), il veut (Matthieu 8 : 2 et ss.) et il est (le fait qui apparaît ici). Remarquez que, par cette dernière déclaration de foi, je ne parle pas d’une croyance vague en l’existence d’un Dieu. Je veux parler de la conviction que Dieu est vivant, présent, actif.

Imaginons que vous ayez amené un pécheur à Christ, que vous ayez prié avec lui et qu’il ait prié, et que vous lui ayez demandé où il était maintenant. Imaginons qu’il vous dise alors que Dieu a la possibilité de le sauver... sa réponse vous satisferait-elle ? Serait-ce suffisant qu’il poursuive en affirmant qu’un jour Dieu le sauvera ? Bien sûr que non ! Vous ne seriez satisfait de sa réponse qu’au moment où il aurait exprimé sa conviction selon laquelle Dieu l’a sauvé, que Dieu est son Sauveur. Avec des « Dieu peut » et des « un jour, Dieu fera ceci ou cela », nous n’irons nulle part... Il nous faut prendre en compte que « Dieu est ». En effet, sa puissance et sa compassion peuvent au mieux engendrer l’espoir. Or, la foi repose sur l’activité de Dieu. Ne prétendez pas avoir la foi si vous ne pouvez dire : « Je suis... et j’ai... parce que Dieu est ! »