Dimanche 24 juin

Lecture: Galates 1

La fête des prémices
(1 Cor. 15:14, 17-20, 22-23, 26, 42-49,50-57; Lév. 23: 9-14)

Christ en résurrection – Les prémices et le premier-né d'entre les morts (Col.1:18)

Cette troisième fête concerne la résurrection. Christ en résurrection est la gerbe des prémices. Le Seigneur n'est pas seulement mort pour notre salut, notre rédemption et notre libération. Il n'est pas non plus venu seulement comme le pain de vie que nous pouvons manger afin de pouvoir être sauvés par sa vie, comme le montre Romains 5:10. Le Seigneur est cette gerbe de prémices avant tout pour la joie du Père.

La résurrection revêt une signification toute particulière. La crucifixion du Seigneur est de loin plus simple à saisir que sa résurrection. Beaucoup de personnes savent ce que signifie la crucifixion et peuvent se sentir concernés par ce fait. La résurrection, par contre, est pour beaucoup de gens un fait historique qui n'a rien à voir avec eux-mêmes. Personne ne remet en cause le fait que le Seigneur est mort; quelques-uns furent même témoins oculaires de sa mort à la croix. Il est déjà plus difficile de croire que le Seigneur est ressuscité des morts. Pour cette raison, le Seigneur a passé quarante jours avec ses disciples, après sa résurrection, afin de leur fournir les preuves visibles dont ils pouvaient avoir besoin. Nous aimerions voir maintenant pourquoi la résurrection est si importante, ce qu'elle signifie pour nous et ce que le Seigneur désire obtenir par elle.

Paul dit dans 1 Corinthiens 15:14: « Et si Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine et votre foi aussi est vaine ». La base de notre foi en Christ est sa résurrection. Si Christ n'était pas ressuscité, notre foi n'aurait pas de sens. « Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes. Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts... » (v.19-20)

... la mort a été engloutie dans la victoire
(1 Cor. 15:54)

La mort est le plus grand problème dans cet univers; bien plus encore que le problème du péché. La mort est l'ennemi le plus opiniâtre. Paul dit que la mort est le dernier ennemi. Par le péché, la mort habite maintenant en nous. Le Seigneur habite aussi en nous et sa vie ne demande qu'à se répandre en nous. Toutefois, il semble que ce soit si difficile pour lui de bâtir son Eglise avec nous et d'atteindre son but. Le problème, c'est la mort; elle s'exprime de différentes manières qui nous sont familières comme la faiblesse, la rébellion et diverses transgressions. Notre être naturel se révèle incapable d'aller de l'avant avec le Seigneur, même si tel est notre désir le plus ardent. La mort se tient dans notre être déchu, si bien qu'il est impossible par nous-mêmes d'aller de l'avant avec le Seigneur et d'atteindre son but. Dans l'Epître aux Romains, Paul était très conscient de ce problème. Il déclare que la loi est bonne et qu'il désire l'observer: Tu ne dois pas voler ni tuer, tu dois honorer tes parents, tu ne dois pas convoiter, tu ne dois pas avoir d'autres dieux, etc... Mais pourquoi ne pouvons-nous pas accomplir cela? A cause de la mort qui est en nous.

Par la croix, le Seigneur a ôté tous nos péchés. Pour ce qui concerne la mort en nous, la solution est la résurrection. Sans la puissance de la résurrection, il n'est pas possible d'atteindre le but de Dieu. C'est pour cela que la résurrection est si importante. Paul était si conscient de l'action paralysante de la mort qu'il s'est finalement écrié: « Misérable que je suis, qui me délivrera du corps de cette mort? » (Rom. 7:24).