« Je suis encore vigoureux comme au jour où Moïse m’envoya ; j’ai autant de force que j’en avais alors, soit pour combattre, soit pour sortir et pour entrer »
(Josué 14:11)
Il est affligeant que quelques-uns d’entre nous qui ont expérimenté la puissance salvatrice de Dieu en viennent à se demander s’ils la conserveront sur le long terme. N’avons-nous pas conscience que Celui qui nous a accordé la grâce est Celui-là même qui nous maintiendra dans sa grâce ? Pensez à Caleb. Il s’est montré vigoureux au jour où Moïse l’a envoyé comme espion dans le bon pays, et il ne l’était pas moins quand il a écrit les paroles citées ci-dessus. De plus, ce qui s’était révélé suffisant pour pourvoir aux besoins ordinaires de la vie quotidienne était cela même qui subvenait aux temps stressants de la guerre. Des années difficiles étaient survenues, mais la vigueur de Caleb à quatre-vingt-cinq ans n’était pas inférieure à celle qu’il avait à quarante. Il n’y a qu’une seule explication à cette expérience qui sera d’ailleurs nôtre en fin de compte : Caleb avait été gardé par la puissance de Dieu.