« … il fleurira comme le lis, et il poussera des racines comme le Liban »
(Osée 14:5b)
Deux traits contrastés se trouvent réunis dans les enfants de Dieu. Au-dessus du sol apparaît la vie simple et pure de la vérité et de la foi, représentée par le lis dans la plantation de Dieu ; c’est ce que les hommes peuvent voir. Pourtant, de solides racines telles celles des cèdres sont enfouies dans le sol à l’abri des regards et elles donnent à cette frêle plante une force qu’on n’imaginerait jamais. Tel est le paradoxe d’une vie qui connaît l’œuvre de la croix. Extérieurement, elle est aussi fragile qu’un lis qui fleurit sur la terre, mais il y a mille fois plus sous la surface.
C’est un test. Que peut-on voir de ma vie ? Quand les hommes me regardent, ont-ils tout perçu, ou quelque chose échappe-t-il à leurs regards ? Ai-je une histoire secrète avec Dieu, à laquelle personne n’a accès ? Les hommes ne s’attachent qu’à l’apparence du lis en fleur dans sa fragilité. Dieu regarde aux racines ; ce qui lui importe prioritairement, c’est qu’elles soient autant robustes que celles des cèdres.