

Dans l’Apocalypse, Dieu nous montre un aspect de son Fils qui n’apparaît pas dans les Evangiles. Les Evangiles le présentent comme Sauveur tandis que l’Apocalypse le révèle comme Roi. Le premier manifeste son amour, le second, sa majesté. Dans la chambre haute, Jésus a mis une ceinture autour de la taille pour servir ses disciples ; à Patmos, le Seigneur est révélé comme celui qui va combattre. Dans les Evangiles, ses yeux emplis de douceur ont fait fondre Pierre ; dans l’Apocalypse, ses yeux sont comme une flamme de feu. Dans les Evangiles, sa voix est douce et agréable, c’est une voix qui permet à Jésus d’appeler ses brebis par leur nom, et les mots qui sortent de sa bouche sont pleins de grâce ; dans l’Apocalypse, sa voix retentit comme le bruit de grandes eaux, et de sa bouche sort une épée aiguë à double tranchant, qui apporte la mort à ses ennemis. Il n’est pas suffisant de connaître Jésus comme l’Agneau de Dieu et le Sauveur du monde ; nous devons également le connaître comme le Roi des rois, le juste Juge. Lorsque nous le voyons comme Sauveur, nous nous exclamons : « Qu’il est digne d’être aimé ! » et nous appuyons notre tête sur lui. Quand nous le voyons comme Roi, nous nous exclamons : « Qu’il est redoutable ! » et nous tombons à ses pieds.