Les ailes touchent l’étendue du ciel au-dessus des êtres vivants, mais les roues se déplacent aussi : « Quant aux roues, on leur cria, moi l'entendant: Roue! (ou : Tourbillonnez !) » (Ez. 10:13, Darby). Qui donne un tel ordre aux roues, qui est aux commandes ? C’est celui qui est assis sur le siège du conducteur, sur le trône au-dessus de l’étendue de ciel. Lorsqu’il dit : « En avant ! », les roues se déplacent. Et quand il ordonne de s’arrêter, elles s’immobilisent.
Malheureusement, dans ce chapitre 10, l’ordre « Tourbillonnez ! » adressé aux roues est négatif, parce que le Seigneur était en train de quitter le temple. La gloire du Seigneur abandonnait sa maison parce que le peuple s’était comporté de manière indigne. Nous reconnaissons l’amour de Dieu dans le fait qu’ayant ordonné le déplacement des roues, il s’est arrêté encore une fois devant le sanctuaire, comme s’il partait à regret. Permettez-moi de vous demander ceci : si quelqu’un vous a offensé dans la maison de Dieu, dites-vous : « Je ne viens plus. Je quitte l’Eglise» ? Est-ce l’attitude de Dieu ? Quand Dieu a dû abandonner sa maison à cause de l’idolâtrie et d’autres péchés, ce n’est pourtant pas volontiers qu’il l’a fait. Il s’en est allé lentement. A l’inverse, combien rapidement nous quittons la maison de Dieu à cause d’une petite offense ou d’un minuscule problème. Nous ne disons pas « Au revoir », mais « Adieu ». Vas-tu vraiment « à Dieu » ? Certainement pas. Dieu, lui, abandonne à regret sa maison. Ne soyez pas légers avec cela, frères et sœurs.
Nous voyons là un principe : les roues se déplacent selon l’ordre de Dieu. Durant ces quarante dernières années, j’ai vu beaucoup de déplacements d’après une direction humaine, et cela a causé beaucoup de problèmes. Que cela ne se passe plus aujourd’hui parmi nous dans l’Eglise. Aujourd’hui, s’il y a un déplacement dans l’Eglise, l’ordre doit venir d’en haut. Tout ce qui est au-dessous est trop bas pour nous. L’ordre de nous déplacer ou de faire quelque chose dans l’Eglise doit venir de celui qui est assis sur le trône. Personne ne peut prétendre être celui que tous doivent écouter. Les roues n’écoutent que la voix du Tout-Puissant.
Qui entendez-vous ? Croyez-vous que votre esprit va reconnaître ma voix ? L’Esprit, les roues, ne reconnaissent aucune autre voix que celle du Seigneur. Un seul parle aux roues ; qui est-ce ? Paul, Pierre, Moïse, Elie ? Qui écoutons-nous dans l’Eglise ? « Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection: écoutez-le! » (Mat. 17:5). Malheur à toi si tu écoutes une autre voix ; tu seras conduit là où il ne faut pas aller. Nous apprenons dans l’Eglise à écouter la voix du Seigneur. L’Apocalypse ne dit pas : « Heureux celui qui a des oreilles pour entendre ce que Jean ou Paul dit aux Eglises. » mais « Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises. » Nous apprenons à écouter la voix du Seigneur ! Nous devrions tirer des leçons des expériences vécues dans le passé.
Il y a tellement à voir dans cette vision ! Ces partages ne viennent pas de rêveries nocturnes, mais par la grâce du Seigneur, nous avons appris à voir cela au travers de nombreuses expériences. Nous devons tous avoir des oreilles qui entendent le Seigneur. Si quelqu’un n’a pas d’oreilles, vous ne pouvez pas lui apprendre à écouter. Par contre, si nous vivons en esprit, nous aurons des oreilles pour entendre.