Dieu n’a qu’une seule œuvre
Aujourd’hui, dans le monde chrétien, chacun fait sa propre œuvre, avec sa propre apparence. Chaque œuvre est différente. Mais pas dans les Eglises ! Si tu vas à Stuttgart et que tu vois l’Eglise, tu vois un béryl ; puis tu vas à Bolzano, et tu vois la même apparence d’un béryl. Puis tu te rends à Hambourg ou à Berlin, et tu vois la même pierre précieuse. Pourquoi toutes les Eglises ont-elles la même apparence ? Parce que nous avons tous le même Esprit !
Les quatre roues des êtres vivants ont toutes la même apparence : « Leur aspect et leur structure étaient comme si une roue eût été au milieu d'une roue » (v. 16b, Darby). Demandez au Seigneur ce que cela signifie. Rappelez-vous que les roues n’ont pas le droit de se tourner dans leur marche, qu’il n’y a pas de volant. Mais il y a un trône ! En fait, si on voit une roue au milieu d’une autre roue, c’est qu’elles sont certainement orientées à 90 degrés l’une par rapport à l’autre, afin que le Seigneur puisse aller dans les quatre directions, sans que nous nous tournions dans notre marche.
Les hommes doivent toujours ajuster leur direction et changer, parce qu’ils se trompent. Mais les quatre êtres vivants vont toujours droit devant eux. Combien de directions avez-vous dans l’Eglise à Karlsruhe, à Munich, à Zurich ? Puisque les quatre êtres vivants se déplacent comme la foudre, en très peu de temps, ils vont dans beaucoup de directions. Mais toujours ensemble dans la même direction ! Nous allons toujours ensemble dans la même direction. Si vous allez dans une direction à Berlin, nous allons dans la même direction que vous, nous nous déplaçons tous ensemble.
Les roues se déplacent en harmonie avec les quatre êtres vivants. Ne dites jamais : « Nous, à Hambourg, nous suivons notre propre direction, nous établissons notre propre activité », car où serait la gloire ? Nous nous déplaçons en harmonie. Ce qui se passe à Lagos ne nous est pas égal. L’œuvre de Dieu est une ! Cette œuvre unique n’est pas mon œuvre, ni la tienne ; nous devons tous regarder à l’étendue qui se trouve au-dessus des quatre êtres vivants, là où se trouve le trône.