Lundi 19 novembre

Lecture: Psaume 52

Il y a une trentaine d’années, j’essayais de motiver les jeunes frères et sœurs par divers moyens ; mais cela ne fonctionnait qu’un temps, puis je devais de nouveau les pousser… C’est aussi fatigant que de pousser une voiture. Ce n’est pas le chemin du Seigneur. Après tant d’années, nous avons tous grandi en esprit. Je vois beaucoup de frères et sœurs qui ont grandi dans le Seigneur. Vous connaissez la vérité, vous avez appris à être en esprit, à vivre Christ ; vous comprenez ce qui est en jeu. Plus personne ne doit avoir besoin de nous pousser, mais nous avançons ensemble dans l’unité. L’Esprit avance, nous n’avons pas besoin de pousser le véhicule.

Il est normal que nous soyons un

L’unité dans l’Eglise est une réalité. Le Seigneur n’a pas dit : « Afin qu’ils doivent être un » dans Jean 17, mais simplement : « Afin qu’ils soient un » (v. 11, 22, 23). Il est si normal d’être un dans l’Eglise ! Personne ne m’oblige à être un avec mon frère ; je n’ai pas besoin de faire tellement d’efforts et de me donner tellement de peine pour cela, mais je suis un avec lui, et lui avec moi. C’est si normal. Je suis un avec lui, relié avec lui en esprit. « Seigneur, à cause de ton nom, à cause des saints et de ton Eglise, tiens-nous tous fermement dans ta main droite ; ne nous laisse pas tomber. » Cette unité pour nous aujourd’hui est tellement normale.

Nous ne sommes pas un seulement parce que nous nous tenons ensemble sur le terrain de l’unité. Ne dites pas que nous n’avons plus besoin de ce terrain, car beaucoup doivent encore le voir. Mais si nous sommes un, ce n’est plus simplement à cause du terrain, mais parce que nous avons tous Christ en nous. Il nous faut tous l’expérimenter ; les jeunes surtout doivent voir cette merveilleuse unité. Ne pensez pas : « Nous devons être un. » Comment la maison de Dieu pourrait-elle être divisée ?