La gloire du Seigneur est tout entière pour sa maison. Au début d’Ezéchiel, nous voyons la gloire de Dieu ; à la fin de ce livre, nous voyons son temple glorieux. Cela correspond à ce que le Seigneur Jésus a dit dans Matthieu 16 : « Je bâtirai mon Eglise ». Il va achever cette œuvre.
Premièrement, nous devons voir ceci : la maison du Seigneur doit être bâtie entièrement selon les ordres du Seigneur, et en aucun cas selon nos propres conceptions humaines. « Il m'y transporta, dans des visions divines, et me déposa sur une montagne très élevée, où se trouvait au midi comme une ville construite » (Ez. 40:2). Pour voir ce temple, pour voir l’Eglise, nous avons besoin comme Jean et Ezéchiel que l’Esprit nous emmène sur cette haute montagne. Plus vous montez, plus la vue devient claire ! Autrefois, quand nous habitions à San Francisco, l’endroit où j’aimais le plus emmener nos hôtes, c’était une montagne d’où on peut embrasser du regard toute la ville dans un magnifique panorama. Si notre niveau spirituel est tellement bas, nous ne pouvons rien voir. Peu importe ce que les autres peuvent dire, nous ne voyons rien. Il faut que le Seigneur nous amène dans cette situation où nous pouvons voir quelque chose.
« Il me conduisit là; et voici, il y avait un homme dont l'aspect était comme l'aspect de l'airain; il avait dans la main un cordeau de lin et une canne pour mesurer, et il se tenait à la porte. Cet homme me dit: Fils de l'homme, regarde de tes yeux, et écoute de tes oreilles! Applique ton attention à toutes les choses que je te montrerai, car tu as été amené ici afin que je te les montre. Fais connaître à la maison d'Israël tout ce que tu verras. Voici, un mur extérieur entourait la maison de tous côtés. Dans la main de l'homme était une canne de six coudées pour mesurer, chaque coudée ayant une palme de plus que la coudée ordinaire. Il mesura la largeur du mur, qui était d'une canne, et la hauteur, qui était d'une canne » (v. 3-5).
D’abord, Dieu a montré à Ezéchiel cet homme, qui est certainement le Seigneur Jésus, car il a l’aspect de l’airain. Ce métal, dans la Parole, représente le jugement. Rien n’est possible sans jugement, car nous sommes présomptueux, rebelles, entêtés et que nous voulons faire ce qui nous plaît.
Cet homme tient un cordeau et une canne pour mesurer la ville et le temple de Dieu. Tout ce qui est fait dans la maison de Dieu doit être mesuré – mais selon quelle mesure ? Avez-vous mesuré la vie de l’Eglise dans la ville où vous êtes ? Et selon quelle mesure : la vôtre ou celle de Dieu ? Certaines Eglises agissent d’une manière, d’autres d’une autre… Que devons-nous faire ? Nommer un frère responsable qui sera la norme sur laquelle toutes les Eglises s’aligneront ? Non, il ne serait pas bon de faire cela. Il faut que le Seigneur nous ouvre les yeux.