Vendredi 15 février

Lecture: Psaume 127:1-2

Le Seigneur a besoin de notre bouche pour annoncer l’Evangile et de nos pieds pour que nous nous rendions là où se trouvent les gens. Qu'est-ce qui est le plus important? La bouche ou les pieds? Les pieds sont plus importants, parce que si tu prêches l'Evangile dans ton salon, personne ne t'entendra, même si tu cries. Notre bouche seule ne suffit pas, nous avons besoin de pieds obéissants, des pieds qui nous amènent là où notre bouche aura son utilité. Nous devons aller faire de toutes les nations des disciples (Mat. 28:19)! Il nous faut un cœur et des pieds. Nous devons ouvrir notre bouche pour répandre la semence.

Semer avec persévérance et ramener les gerbes avec allégresse

Cela suffit-il? Que dit la Parole? « Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence... » (Ps. 126:6). En hébreu, il s'agit d'une activité permanente, qui ne s'interrompt pas. Si tu ne sors qu'une fois par année, ce que tu as semé ne pourra pas pousser. Nous devons sortir sans cesse, avec patience, avec persévérance. Si les gens ne veulent pas entendre la Parole aujourd'hui, retournes-y la semaine suivante. Au revoir est une bonne formule pour prendre congé des gens. Cela signifie: « Nous nous reverrons! » Nous devons collaborer avec Dieu. Notre être entier doit être habité de ce désir de collaborer avec Dieu: notre cœur, notre volonté, nos pensées et même notre corps. Dieu recherche des ouvriers qui travaillent avec persévérance. Paul a dit: « C'est pourquoi, ayant ce ministère, selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage » (2 Cor. 4:1). Dieu a besoin que nous lui offrions notre corps. Encore un peu de patience, et nous récolterons du fruit! Le Psaume 126 se termine de nouveau par la louange! « Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes » (Ps. 126:7). Si nous sortons avec persévérance, nous reviendrons avec allégresse, avec une grande moisson de gerbes, aussi bien en Grèce qu'en Espagne, et partout en Europe! Apprenons à collaborer avec Dieu pour qu'il puisse nous bénir.

La conscience que le Seigneur bâtit lui-même la maison

C'est déjà la huitième marche! Nous y voyons que le Seigneur ne veut pas seulement ramener les hommes à Sion, mais il veut aussi les bâtir ensemble. Il est plus facile de les ramener à Jérusalem que de les édifier ensemble. Ce n'est pas seulement difficile, c'est impossible! Essayez donc d’édifier les Allemands et les Français ensemble, ou même les Français entre eux! Si vous essayez vous-mêmes de bâtir l'Eglise, vous n’y parviendrez pas Une année a suffi pour construire cette salle de réunion, mais après 2000 ans le Seigneur n'a toujours pas son Eglise. C'est un autre type de construction, qui n'est pas faite de mains d’hommes. Combien de mains avons-nous ce matin à disposition? Plus de 1600? En fait, plus nous en avons, plus nous avons aussi de problèmes. Les Chinois disent: « Plus il y a d'aides, plus il y a de peine ». Chacun veut participer, selon sa propre chair, et le résultat est plutôt chaotique. Nous ne pouvons pas bâtir nous-mêmes la maison de Dieu. Nous devons parvenir à cette étape! Sinon, après beaucoup d'années, nous entendrons toujours plus de critiques: « Je n'aime pas ceci, je n'aime pas cela, c'est plutôt cela qui est le chemin, il faudrait faire autrement, les messages ne me conviennent pas... » Comment bâtir l'Eglise? Je n'ai pas de réponse! Il y a trente ans, je vous aurais donné au moins cinquante ou cent points différents. Aujourd'hui, je reste perplexe. Nous avons besoin de celui qui a dit: « Je suis le chemin » (Jean 14:6).