Mardi 29 octobre

Lecture: Galates 2

L’autel dans le parvis intérieur

En passant le seuil de la porte intérieure pour parvenir dans le parvis intérieur, nous arrivons directement en face de l'autel, qui est très grand, car il mesure 11 coudées de haut. Qui est allé à cet autel? Le Seigneur! Lui, il est allé à cet autel et s'y est offert en sacrifice pour nous. Paul a dit: "J'ai été crucifié avec Christ". N'essayez pas d'être crucifiés tout seuls! Vous ne le pouvez pas seuls, mais avec Christ, c'est possible! Si nous nous réjouissons de ces offrandes, nous apprenons à les connaître. Plus nous les avons expérimentées, plus nous sommes prêts à rester aussi sur l'autel avec le Seigneur. Paul a même dit qu'il portait les marques de la mort de Christ dans son corps (2 Cor. 4:11; Gal. 6:17); ce n'était pas un héros prêt à mourir pour les saints. Mais, il portait la mort de Christ dans son corps jour après jour. Il était prêt à être mis à mort chaque jour. Il a pu dire: "Je meurs chaque jour" (1 Cor. 15:31, Darby), parce qu'il connaissait ces merveilleuses offrandes. Si ce n'avait pas été le cas, il n'aurait pas été prêt à être conduit à l'autel.

Ainsi, même si l'autel est au centre de toute l'enceinte du temple, nous voyons cependant qu'il est trop haut pour nous. Nous ne pouvons pas y monter seuls, sinon nous faisons la même expérience que Pierre. Il disait: "Quand tu serais pour tous une occasion de chute, tu ne le seras jamais pour moi", (Mat. 26:33), mais en fin de compte, il a renié le Seigneur. Si vous tentez de monter seuls sur l'autel, vous ferez demi-tour à la moitié du long escalier qui y conduit. C'est pourquoi nous avons besoin de connaître Christ comme notre offrande et de nous en réjouir chaque jour. Pour être des fils de Tsadok, nous devons être fidèles premièrement pour expérimenter richement Christ chaque jour. Comment deviendrons-nous conformes à Christ (Phil. 3:10; Rom. 8:29)? En apprenant à l'expérimenter fidèlement comme notre offrande chaque jour, dans tous ses aspects. Sans cela, personne ne peut être rendu semblable à lui. Si nous voulons nous réjouir de Christ, nous devons devenir des spécialistes de toutes les offrandes, de l'holocauste, de l'offrande de fleur de farine, de l'offrande de paix. Alors nous expérimenterons une paix réelle avec tous. Peut-on contraindre des frères et sœurs à être en paix entre eux? Cela ne fonctionne pas. Mais si nous connaissons Christ comme notre offrande de paix, l'Eglise sera en paix!