Dimanche 19 janvier

Lecture: Apocalypse 8

L’héritage des saints
Dans cet âge: saint et céleste de nature

"Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir; il vous est réservé dans les cieux" (1 Pie. 1:3-4). Nous sommes tous au clair sur la nouvelle naissance dont il est question au verset 3, mais est-ce que nous apprécions aussi le but de notre régénération? Apprécions-nous notre héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir, et qui nous est réservé dans les cieux? Ou bien recherchons-nous au contraire les choses passagères de ce monde, les laissant même nous souiller? Ici-bas, rien n’est pur ni impérissable. En recherchant les choses du monde, les choses qui passent, nous nous retrouverons finalement démunis et souillés. Non seulement la plus belle des fleurs se fane après quelques jours et est jetée, mais nous aussi, nous perdons notre fraîcheur et devenons fragiles avec les années. Que nous sert-il de mettre notre espérance dans les choses qui passent? Combien devons-nous apprécier ce que Dieu veut nous donner, c’est-à-dire sa Personne même, en tant qu’héritage éternel, incorruptible, pur et sans tache! Dieu seul est immortel et sans tache.

Parce que l’être humain est "myope" et qu’il ne voit que les choses passagères et proches, nous manquons d’une réelle appréciation pour les choses éternelles, immuables et immortelles. Quelle folie d’attacher nos cœurs à des choses passagères et terrestres! Puisse le Seigneur nous ouvrir les yeux sur notre merveilleux héritage!