A l’origine, Dieu devait appartenir comme héritage à tout le peuple d’Israël. Malheureusement, au Sinaï, tous les Israélites se sont laissés entraîner à l’idolâtrie, excepté la tribu de Lévi. Après cela, les Lévites ont reçu le sacerdoce en récompense, et dans Nombres 18:20, lors du partage du pays, Dieu dit qu’il ne fallait pas donner d’héritage aux Lévites dans le bon pays, parce qu’il voulait être lui-même leur héritage.
Ensuite, quand le peuple était en Israël, il s’est de nouveau détourné de Dieu, y compris les sacrificateurs de la tribu de Lévi. Parmi les Lévites, seuls les fils de Tsadok étaient restés fidèles à Dieu. Aussi était-ce eux qui avaient dorénavant le privilège de servir Dieu comme sacrificateurs. "Mais les sacrificateurs, les Lévites, fils de Tsadok, qui ont fait le service de mon sanctuaire quand les enfants d’Israël s’égaraient loin de moi, ceux-là s’approcheront de moi pour me servir, et se tiendront devant moi pour m’offrir la graisse et le sang, dit le Seigneur, l’Eternel…Voici l’héritage qu’ils auront: c’est moi qui serai leur héritage. Vous ne leur donnerez point de possession en Israël: je serai leur possession" (Ez. 44:15, 28).
Puisse le Seigneur nous ouvrir les yeux, afin que nous reconnaissions Dieu comme ce merveilleux héritage qui nous appartient aujourd’hui, à nous qui croyons et qui formons son saint sacerdoce (1 Pie. 2:5, 9). Nous sommes loin d’avoir saisi le grand nombre de ses aspects. Dans l’Ecriture, Dieu s’est révélé de beaucoup de manières par ses noms merveilleux. Il est vaste, il est tout.