Vendredi 07 février

Lecture: Proverbes 5

L’héritage des saints

Dieu se désigne lui-même comme notre héritage. Il nous montre ainsi qu’il nous appartient et qu’il est toujours là quand nous avons besoin de lui. Nous avons un Dieu infiniment riche, Elohim, qui a tout créé. Mais bien qu’il soit si grand, nous pouvons cependant le posséder et nous en réjouir. La terre que Dieu a créée n’est-elle pas, elle aussi, infiniment vaste et pleine de richesses, tout en rendant possible, dans sa diversité, notre vie pratique ici-bas ? Il nous est de même possible d’expérimenter très concrètement ce Dieu immensément riche. Dans son amour, il s’est donné lui-même à nous comme héritage, et nous apprenons dès lors à expérimenter notre Dieu si abondant, jour après jour. Toute l’Ecriture atteste de quelle façon Dieu s’est sans cesse révélé à son peuple comme un Dieu que l’on peut connaître. Par exemple, quand les Israélites marchaient dans le désert et qu’ils n’avaient plus rien à manger, Dieu leur a donné du pain du ciel. Le Seigneur Jésus a dit : « Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel » (Jean 6 :51). Dieu est le « Je suis », et quelle que soit la chose dont son peuple avait besoin, il était lui-même la réponse à ce besoin.

Et Dieu n’est pas plus éloigné de nous aujourd’hui ; il désire, au contraire, être tout pour nous dans chacune de nos situations. Nous n’avons donc pas besoin de mendier si souvent quand nous prions, car Dieu est notre héritage. Nous n’allons pas non plus à la banque pour implorer le paiement de notre argent, nous retirons simplement ce qui nous appartient ! Mais si nous ne voyons pas que Dieu s’est donné à nous comme notre héritage, nous serons des personnes qui se plaignent, au lieu d’être des personnes de prière. Mais dès l’instant où le Seigneur ouvre les yeux de notre cœur, où nous comprenons qu’il est lui-même notre héritage, nous devenons des personnes de prière, car nous savons quelles richesses nous avons reçue. Dieu en Personne est notre héritage, il s’est donné à nous et nous appartient en tant que riche et inépuisable « Je suis ».

Il est aussi Yahvé, l’Eternel, le Fidèle qui a tenu toutes les promesses de son alliance. Le nom « Yahvé » se réfère spécialement à sa fidélité et nous montre qu’il accomplit tout ce qu’il promet. Ce Dieu est notre héritage. Mais gardons-nous d’y voir seulement une doctrine intéressante, cela doit devenir notre expérience et notre réalité dans la vie quotidienne.

Le Tout-Puissant, le Créateur, à qui rien n’est impossible, celui qui ressuscite les morts, voilà le Dieu qui est notre Dieu. Quand quelqu’un est décédé, il n’y a plus rien à faire. Toute science humaine arrive à ses limites. Mais pour notre Dieu, la mort ne signifie pas encore la fin, parce qu’il peut donner la vie aux morts. Connais-tu un tel Dieu ? Est-ce que tu n’étais pas mort, et il t’a rendu à la vie ? Voilà le salut, mais seulement l’expérience initiale du salut. Ensuite, il nous faut exercer notre esprit de foi dans les situations les plus diverses de notre vie quotidienne, en proclamant : « Mon Dieu est le Dieu qui ressuscite les morts. » Dieu nous accordera beaucoup de ces expériences dans la vie de l’Eglise, afin que nous comprenions qu’il est notre héritage. Alléluia pour cet héritage !