Mardi 21 octobre

Lecture: 2 Pierre 1

Pour obtenir son Israël, Dieu a prévu deux sortes « d’outils » avec lesquels nous pouvons cultiver le bon pays : pour le travail positif dans le bon pays, nous avons reçu la foi. Pour ôter ce qui est négatif, ce qui cherche à nous prendre notre héritage et à le détruire, Dieu nous a donné la croix. Par elle nous avons un moyen de mettre à mort la chair.

Par la croix, nous pouvons crucifier notre moi, la chair, le monde et la religion.

Une nouvelle création apparaît – l’Eglise est édifiée

Si nous voulons savoir comment Dieu bâtit l’Eglise, il nous faut connaître le merveilleux Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Plus l’Eglise est édifiée, plus ce qui est ancien est circoncis et terminé, et ce qui est nouveau apparaît : la nouvelle création.

Mais comment la nouvelle création deviendrait-elle visible si ce qui est ancien n’est pas traité ni crucifié ? Nous avons, en tant qu’êtres humains, tendance à ne voir que les choses extérieures. Nous sommes impressionnés par des « bonnes » réunions et pensons que cela représente l’édification de l’Eglise. Or, la bonne réunion ne devrait être que le résultat de notre travail et de notre moisson dans le bon pays. L’édification de l’Eglise ne dépend pas directement de nos bonnes œuvres, mais bien plus de la manière dont nous vivons au quotidien dans le bon pays ; elle dépend du fait que nous ayons crucifié la chair avec ses passions et ses désirs, que notre marche soit en Esprit, que nous semions pour l’Esprit dans notre vie quotidienne et que nous moissonnions le fruit de l’Esprit.

Le peuple d’Israël vivait et marchait dans le bon pays. Ils cultivaient le bon pays, ils y semaient, ils plantaient et moissonnaient. C’est une image de notre marche en Esprit. Notre vie de l’Eglise dépend de notre marche en Esprit. Si nous ne portons pas chaque jour la croix et si nous ne l’appliquons pas par la foi, afin de marcher en Esprit, l’édification de l’Eglise ne sera pas possible. L’édification de l’Eglise dépend de notre marche par l’Esprit. Sans la foi, cela ne va pas ; mais cela ne va pas non plus sans la croix. D’une part, nous nous exerçons à semer pour l’Esprit par la foi, d’autre part, nous nous exerçons à prendre la croix pour crucifier notre chair, le moi et le monde. C’est le chemin de Dieu pour accomplir son dessein avec nous. C’est pour cela qu’il est le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.