« Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants. » Nous marchons encore parfois comme des personnes sans Dieu, ne serait-ce que dans notre cœur. Pour cette raison, nous avons bien besoin de réaliser l'opposition qui a lieu entre ces deux types d'humanité.
« Il n'en est pas ainsi des méchants ; ils sont comme la paille que le vent dissipe » (v. 4). Les méchants sont comme la paille, comme les enveloppes sans valeur du grain de blé. Tout est extérieur et sans contenu. Seule l'enveloppe est restée et elle est balayée par le vent. Ainsi sont les méchants sur cette terre. Tous les descendants d'Adam sont comme la paille. Nous apprécions peut-être les hommes par égard à leurs performances, mais l'Ecriture dit qu'ils sont comme la paille, secs et légers.
Frères et sœurs, combien souvent nous sommes desséchés et insatisfaits. Quand nous sommes secs, intérieurement, nous ne pouvons même pas supporter la plus petite difficulté et nous nous irritons pour des détails. Quand nous sommes ainsi, notre chair reprend le dessus, nous retombons dans notre moi et vivons selon la chair. Pourtant, nous devrions être des personnes en Christ, qui marchons selon l'esprit et non selon la chair.
Dans 1 Corinthiens 3:1, où Paul décrit les croyants à Corinthe, nous voyons que des chrétiens peuvent aussi être charnels. Il n'a pas pu leur parler comme à des hommes spirituels, mais comme à des hommes charnels, comme à de petits enfants en Christ. Parmi ces croyants régnaient la discorde et des querelles. Ils toléraient même le péché. Ils se comportaient effectivement comme des incroyants.
Pour Dieu, il n'existe bien que deux sortes d'hommes, ceux qui sont mis en opposition dans le Psaume 1. Nous devons tous nous demander à quelle catégorie nous appartenons.