1. Au chef des chantres. Du serviteur de l’Eternel, de David, qui adressa à l’Eternel les paroles de ce cantique, lorsque l’Eternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül.
Dans ce Psaume, David ne se présente pas comme roi, mais comme serviteur de l’Eternel. Il avait expérimenté comment le Seigneur l’avait sauvé de tous ses ennemis d’une façon merveilleuse. Toi aussi, as-tu expérimenté Dieu ainsi ? Est-il capable de te sauver de tous tes ennemis ? Nous pouvons avoir aujourd’hui une telle confiance en Dieu, l’assurance qu’il exauce nos prières et qu’il nous délivrera de tous nos ennemis. Le psalmiste parle ici des ennemis au-dehors et de l’adversaire au-dedans. Le Seigneur doit nous délivrer de tous les ennemis, mais en particulier de l’ennemi intérieur, de Saül, le vieil homme, l’homme naturel.
2. Il dit : Je t’aime, ô Eternel, ma force !
Comment le Père pourrait-il rejeter une telle prière ! Cette prière va droit au cœur du Père. Après une telle salutation, aucun père ne peut dire non. Parce que David avait une telle expérience des richesses de Dieu et de son héritage, ses prières aussi devinrent une expression de ces richesses et de l’amour de Dieu. Nos prières, en contrepartie, sont souvent si pauvres et vides ; elles ne sont que plaintes et demandes pour nos besoins personnels. Mais David commence par : « Je t’aime, ô Eternel ». Commence tes prières de la même façon : « Seigneur, je t’aime ! »