Lundi 07 septembre

Lecture: 1 Jean 4

« Il regarde avec dédain celui qui est méprisable » (Ps. 15:4)

Dans un bon sens, nous devrions nous considérer comme rien car nous avons reconnu qu'en Adam, dans notre chair, notre être naturel, rien de bon n'habite : « Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair... » (Rom. 7:18a).

Un vainqueur doit apprendre à laisser son « moi » à la croix. Le Seigneur a dit : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive » (Mat.16:24). Il n'a pas dit : « Si quelqu'un croit en moi » mais : « Si quelqu'un veut venir après moi ». Il s'agit d'une conséquence de l'expérience que j'ai été crucifié avec Christ et que ce n'est plus moi qui vis, mais Christ qui vit en moi (Gal. 2:20). Si nous avons une haute opinion de nous-mêmes, nous sommes prétentieux. Le Seigneur savait que Paul aurait pu devenir fier ; c'est pourquoi il lui a envoyé une écharde dans la chair : « Et pour que je ne sois pas enflé d'orgueil, à cause de l'excellence de ces révélations, il m'a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m'empêcher de m'enorgueillir » (2 Cor. 12:7).

Dans l'Eglise, sur sa montagne sainte, nous devons tous apprendre à haïr notre moi. Si nous nous voyons avec les yeux du Seigneur, nous reconnaîtrons combien notre moi corrompu est digne d'être haï. Paul, qui aurait pu avoir une haute estime de lui-même dans bien des domaines, a dû reconnaître par la suite : « Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ?... » (Rom. 7:24). Il avait appris à ne plus se fier à lui-même, mais à placer toute son espérance dans le Seigneur.