Mercredi 16 décembre

Lecture: Jean 6

Nous réveiller pour combattre avec courage

Celui qui veut aller au combat ne doit pas avoir peur. Pensez à Gédéon : ses hommes étaient très nombreux au début, mais le Seigneur a renvoyé à la maison ceux qui avaient peur. Il faut être courageux pour combattre. Il ne restait ensuite plus que dix mille hommes, mais le Seigneur a estimé que c’était trop ! Il a encore renvoyé chez eux tous ceux qui se sont mis en position pour boire avec dignité ; avez-vous déjà vu des soldats combattre en costume et avec une cravate, pleins d’amabilité et de gentillesse ? Voulons-nous combattre ? Alors, ne réfléchissons plus si longtemps ! Certains dirigeants de ce monde peuvent s’emparer d’un pays en quelques jours, et nous nous contentons de parler et de réfléchir. Ce n’est pas une bonne manière de combattre. Notre Seigneur nous conduit dans le combat.

Autrefois, nous étions tous beaucoup plus jeunes, et nous n’avons pas réfléchi si longtemps. Nous étions courageux, et nous sommes allés de l’avant. Le Seigneur nous a bénis ! Si nous n’avions pas été aussi zélés à ce moment-là, nous n’aurions pas cette conférence aujourd’hui.

Le royaume est relié au combat. C’est pourquoi nous avons lu : « Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds » (1 Cor. 15:25). Participons-nous à cela ? Il ne s’agit pas d’une œuvre quelconque pour le Seigneur ; nous sommes là pour participer à l’édification du royaume dans l’Eglise. Nous combattons avec le Seigneur !

« Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Eph. 6:10-12). Dans la condition où sont les Eglises aujourd’hui, le diable a-t-il peur de nous ? Trop souvent, les chrétiens se disputent entre eux, au lieu de combattre contre Satan. Qui gagne, si les chrétiens se battent les uns contre les autres ? S’il y a tellement de divisions et de querelles, le diable s’en réjouit, car c’est faire son jeu. Puissions-nous entretenir cette conscience que nous avons un combat à mener, non contre la chair et le sang, mais contre les dominations, les autorités, les princes de ce monde de ténèbres et les esprits méchants. Sommes-nous équipés pour cela, sommes-nous armés ? Avons-nous revêtu toute l’armure de Dieu ? Que le Seigneur réveille cette conscience en nous !