Que représente l’holocauste ? Nous connaissons bien l’offrande pour le péché (cf. Lév. 4:1-3) qui traite le péché. Mais le chapitre 1 nous parle d’une autre offrande. Pour le dire brièvement, l’holocauste se rapporte à la venue de Christ, qui était pleinement pour Dieu (Héb. 10:5-7). Autrement dit, l’holocauste n’est pas en rapport avec le péché, mais avec la satisfaction de Dieu. Tout ce que le Seigneur Jésus a fait était entièrement pour le Père ; ce qu’il disait, pensait et faisait était entièrement un avec le Père. Il a finalement été obéissant jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi le Père a rendu ce témoignage : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection (ou : mon plaisir) » (Mat. 3:17).
Si je vous demande pourquoi le Seigneur Jésus est venu, il y a de fortes chances pour que vous me répondiez : « Il est venu à cause de nous, parce qu’il nous aime et parce qu’il veut nous sauver. » Mais si vous adressez cette question au Seigneur lui-même, il vous répondra en citant les Psaumes : « Je veux faire ta volonté, mon Dieu » (Ps. 40:8). Le Père a envoyé le Fils afin qu’il accomplisse sa volonté.
Rappelez-vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, dans Philippiens 2 ; c’est l’expression de la première offrande dans Lévitique 1. Pourquoi ? Parce que Dieu a créé l’homme pour son dessein, pour le bon plaisir de sa volonté ; le premier chapitre d’Ephésiens mentionne cela trois fois. Après que le péché est intervenu, la situation a changé : au lieu d’accomplir cette destinée, chacun a commencé à vivre pour soi-même, et Dieu a été oublié. Romains 5 nous dit qu’à cause de la désobéissance d’un seul, le péché a atteint tous les hommes.
Ainsi, l’holocauste se rapporte au fait que le Seigneur Jésus était entièrement pour le Père. Ce qu’Adam n’a pas été capable de faire à cause du péché, le second homme, Christ, l’a accompli. Il a été obéissant d’une manière absolue. Aucun d’entre nous n’en est capable ; nous sommes pleins de rébellion et nous ne vivons pas pour Dieu. Il est vrai que certains de nos chants parlent de vivre pour le Seigneur ; c’est facile à chanter, mais difficile à faire ! Nous aimons tous chanter cela, mais le pratiquons-nous aussi ? Sommes-nous toujours obéissants ? Qu’est-ce qui remplit notre cœur et notre pensée ? Qu’aimons-nous ? Quel est notre but ? Nous vivons généralement pour nous-mêmes ; c’est pourquoi nous devons connaître Christ comme notre holocauste.